Je viens de finir Russe Blanc de Jean-Pierre Milovanoff, j'ai trouvé ce récit magnifique, une plongée intimiste mais pudique dans l'existence de l'auteur, un bel hommage à son père et à travers lui à sa double culture presque antinomique, russe et provençale. Comment allier les deux ? comment habiter cet héritage ? quelques réflexions sur l'acte d'écrire et un sens poétique, des images, des constructions savoureuses.
Après-demain, j'emmène les filles en Isère. Je devrai pouvoir mettre la main sur Le pays des vivants, un autre de ses titres que j'avais offert à mon père. Sans doute ma prochaine lecture.
Un jour peut-être aurai-je le courage de lui parler, de lui dire mon admiration... ça ne devrait pas être impossible, il habite (au moins une partie de l'année) la même rue que moi...