31 mars 2009
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Le sommet de la Soufrière - photo Camile Roux
C'était un des objectifs du voyage : faire l'ascension du volcan tous les trois ! on avait même acheté un porte bébé spécialement pour ça et on s'était un peu entraîné avant...
C’est l’avant veille de notre départ que nous nous sommes décidés, la veille déjà on avait essayé d’y aller, mais le temps était tellement bouché (énorme nuage bloqué sur le volcan) qu’on a renoncé. Bref, ce matin là on était prêts à 7h et on a hésité à monter à St-Claude ou à descendre à l’embarcadère pour aller aux Saintes. Le temps était très changeant et comme on a vu que les nuages filaient vite, on s’est dit « on tente ». Arrivés au parking du départ de la rando, il était à peine 8h, il n’y avait pas grand monde et surtout le ciel était devenu bien gris et le fond de l’air bien frais. On a mis nos couches de vêtements, les chaussures et on s’est dit « advienne que pourra, on aura au moins essayé ». On a pas pu installer Alix dans le porte bébé, elle a voulu marcher. Nous avons donc débuté la rando à son allure, c’est à dire très très lentement, mais elle était toute contente de marcher et moi assez fière qu’elle aime ça et qu’elle veuille faire comme nous. Au bout de quelques centaines de mètres elle a réclamé nos bras et on a pu vraiment commencer l’ascension.
La première demie heure nous avons marché dans la forêt tropicale (c’est beau) sur un sentier pavé, puis nous sommes arrivés à un premier pallier découvert d'où on eut voir le volcan quand il n’est pas sous les nuages… (première photo). Comme la vue était bien bouchée, je me suis concentrée sur la végétation et je n’étais pas la seule, en même temps que nous il y avait trois personnes qui montaient et l’une des dames photographiait tout, absolument toutes les plantes qu’elle voyait !!! Alors là bas, c’est le royaume de la mousse : de toutes les formes et de toutes les couleurs allant du vert tendre au noir, en passant par l’orange. Il y a aussi quelques violettes, des ananas montagne, des fougères géantes et mille et autres choses que je n'ai pas su identifier.
On a commencé à monter sérieusement dans un sentier de montagne, on avait parfois des éclaircies de nuages qui nous permettait de voir la cote et la mer : un trou de couleurs bleues avec des taches de blanc et de rouge (les maisons) au milieu de la grisaille des nuages qui nous enveloppaient, ça faisait comme un décor de théâtre qui se dévoile puis se referme, des petites fenêtres sur la vie en bas, alors que nous grimpions dans le gris, l’humidité et les odeurs de soufre.
On a monté, monté. A un moment Alix a voulu quitter le sac. On a été obligés de la sortir, mais elle s'est vite rendue compte qu’elle ne pouvait pas vraiment marcher toute seule. Elle a ramassé des cailloux et m’en a mis plein les poches (c’est pas ma fille pour rien !).
On la remise dans le sac à dos. Elle a été sympa et est restée sage jusqu’en haut. Pourtant les 10 dernières minutes n'étaient pas évidentes. Il a fallu s’aider des mains, surtout que le terrain était très glissant. Nico en a bavé, mais on y est arrivé.
On est arrivés au sommet dans le brouillard le plus complet, chargé de grosses gouttes (pas marrant pour qui porte des lunettes), on avait aucune vue, mais l’ambiance était spéciale : le vent soufflait par rafales, on était trempés, fatigués mais supers contents d’être là. On a trouvé un petit abri où on s’est réfugié un moment pour manger un morceau et boire. On a vu passer quelques personnes, qui sont toutes venues papoter avec nous, c’était très sympa. On a même retrouvé nos voisins du gîte.
Puis nous sommes allés affronter les éléments, nous avons fait les quelques mètres jusqu’au sommet (1467 m) là nous avons rencontré deux jeunes qui nous ont pris en photo. Le vent était terrible, j’ai été obligée de m’accroupir pour ne pas me sentir emportée, même chose pour Nico qui se sentait déséquilibré avec le sac et la petite dans le dos. Alix est restée stoïque, elle rognait son biscuit et ça l’occupait. Dans ces conditions, on s’est sentis un peu mal et on a décidé de ne pas faire le tour du sommet (qui passe par les différents cratères). On a commencé à redescendre. Là, nous étions un peu à l’abri du vent et on a vu un sentier qui partait en direction des cratères, on a voulu aller voir et on a pas regretté. Malgré le brouillard, l’humidité, le vent, on a bien vu les fumerolles et même un jet de gaz qui s’échappait en faisant un grondement impressionnant. Nous ne sommes pas restés trop longtemps à cause des gaz nocifs, mais ça valait la peine.
Pour la descente Nico était un peu inquiet surtout pour la première partie périlleuse, tous ceux qu’on a croisé nous souhaitaient bon courage… il a fait très attention, quelques passages pieds, mains et fesses par terre et hop ! on était revenus sur le sentier praticable. Pendant ce temps là Alix était devenue amorphe, genre « poupée molle ». Ca m’a fait flipper, j’ai commencer à imaginer qu’elle avait inhalé des gaz qui lui avaient retourné le cerveau (je pense toujours au pire) mais elle était simplement fatiguée et a dormi toute la descente.
Celle-ci s’est faite presque sous le soleil. Le temps s’est considérablement amélioré en quelques minutes, impressionnant. Après le pique-nique en cours de route, nous avons terminé la balade dans les bains chauds qui sont à côté du point de départ. Un vrai délice !
c’était vraiment chouette malgré les conditions météo, il y avait cette ambiance « fin du monde », toutes ces émotions (va t’on y arriver ? la peur au sommet quand j’ai cru partir dans une bourrasque, être impressionnée par les cratères et jet de gaz). Et puis on était fiers d’y être arrivé avec Alix, enfin c’est surtout Nico qui a le mérite de l’avoir montée là haut.
La Soufrière, il faut la faire ! quelque soit le temps !!
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30 mars 2009
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29 mars 2009
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Pendant les vacances, Alix s'est fait plusieurs copines. C'est chouette de la voir sympathiser si naturellement : je te prête ma poupée, tu me prêtes ton ballon, je te prête mon doudou, tu me donnes ton gâteau... on court partout ensemble, on fait la ronde, on se marre bien !
J'ai presque hâte qu'elle aille à l'école pour la voir jouer avec d'autres enfants et qu'elle me raconte ses premières copines !
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28 mars 2009
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Après un court séjour en Grande Terre, nous sommes passés sur la Basse Terre qui est montagneuse contrairement à la Grande Terre. Nous avons commencé par aller dans le nord mais nous n'y sommes pas restés, quoique Deshaies soit très réputé (plage de grande Anse). Nous nous sommes juste arrêtés pour visiter le jardin botanique. Après une nuit dans une jolie petite kaz colorée à Pointe Noire, nous somme descendus en direction de Trois Rivières qui fut notre port d'attache jusqu'à la fin des vacances.
La vue sur les Saintes avec la preuve que je ne trafique pas mes photos : le fil électrique qui pendouille...
Je n'ai pas réussi à faire de jolies photos de Trois Rivières pourtant le cadre est magnifique, si on se tourne vers la mer, on voit les Saintes
Si on se tourne vers l'intérieur des Terres, on voit la Soufrière et une nature luxuriante (malheureusement je n'ai pas de photo). Et dans cet écrin : la petite ville de Trois Rivières qui étage ses maisons aux toits colorés et ses vieilles kaz charmantes sur les pentes.
Nous avons trouvé là une petite adresse bien sympa, chez Mi-Marie. Nous avions un gîte spacieux et confortable dans un jardin à la végétation luxuriante, peuplé de chats, de colibris et de crapauds ! Du fait de la cuisine commune et de la présence de Mi-Marie, toujours prête à organiser un apéro ou un repas commun, nous avons passé de bonnes soirées avec nos voisins. Ambiance très sympa. Si bien qu'on a annulé les deux nuits qu'on devait passer aux Saintes rester un peu plus à Trois Rivières. Cet endroit nous a bien plu et nous avons regretté de n'avoir pas posé nos valises ici dès le premier jour. Il est vrai qu'avec Alix c'était un peu inutile de faire tous ces trajets. Ca nous a certes permis de voir (un peu) à quoi ressemble la Grande Terre et le nord de la Basse Terre, mais ce ne sont pas les endroits qu'on a préféré ...
Vue sur les Saintes depuis le jardin de Mi-Marie.
Mais le problème c'est qu'on a la bougeotte...
Sable de la plage de Grande Anse à Trois Rivières
A Trois Rivières, nous avons profité de la plage de Grande Anse, une belle plage de sable noir. La plage que j'ai préféré de toutes celles que nous avons vues. Pourtant ce satané sable est tellement fin qu'il colle 100 fois plus qu'un autre sable (il y a encore des grains minuscules inscrustés dans le maillot de bain d'Alix alors qu'il est passé en machine). Il y a les Saintes à portée d'horizon et lorsqu'on se retourne : la montagne bien verte et cette allée de cocotiers qui borde toute la plage. Et puis ces dizaines de crabes jaunes qui apparaissent et disparaissent aussitôt.
La Plage de Grande Anse quasi déserte le matin de notre départ.
Dernière baignade, le mercredi 18 mars
Et pour terminer l'article en beauté : le phare de Vieux Fort et au fin fond de la photo : un 5 mats !! mais je pense que vous ne le voyez pas...
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28 mars 2009
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J'ai pris ces deux photos hier après midi, juste après la sieste, nous sommes allées sur le balcon admirer le travail de Nico dans la cour (en ce moment il refait la cour) et j'en ai profité pour prendre en photo la miss dans sa nouvelle robe (nous avons fait les boutiques avec mamie le we dernier...) 
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La famille
27 mars 2009
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Published by Poélise
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27 mars 2009
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C'est une ancienne plantation de café, tout au fond d'une vallée, à flan de montagne. Elle se trouve au bout de la route, après c'est le royaume de la nature.
On trouve là les anciens bâtiments d'exploitation, la maison des maîtres (de style normand !), les cases des esclaves et puis un beau domaine planté d'espèces locales : caféiers bien sûr, mais aussi cacaoyers, arbres à pain (non, non ce ne sont pas des châtaigniers 
), bananiers, vanille, aloé véra, alpinia etc.
Alix a adoré jouer avec les graines de cacao qui séchaient sur la terrasse et auxquelles nous avons pu goûter, ma foi c'était bien bon !
Après la visite des bâtiments et du jardin, nous avons pu boire un café produit sur place. Ca n'était pas un café italien... Plutôt doux, pas trop amer, parfait pour moi.
Reconstitution de la maison des maîtres, de beaux meubles et des bouquets de fleurs magnifiques.
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26 mars 2009
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Published by Poélise
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25 mars 2009
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Sous les tropiques, la végétation est bien différente d'ici et je me suis régalée des forêts luxuriantes, des jardins touffus, colorés, odorants et musicaux (bambous qui s'entrechoquent, chants d'oiseaux, vent dans les feuilles... une merveille !)
Balade sur le très joli sentier de la forêt (à la maison de la forêt, route de la Traversée), on pénètre ici comme dans une cathédrale de verdure. Enchevêtrement de lianes, de plantes qui colonisent les arbres (wouah ! ces immenses phylodendrons aux feuilles d'un vert eclatant et brillant...), d'arbres aux racines draperies ou racines tronc (le manque de terre fait que les racines sont aériennes). Les balades en forêt c'est ce que j'ai préféré, dépaysement garanti !
Nous avons visité le (fameux) jardin botanique de Deshaies, un beau jardin certes... bien entretenu, mais un peu trop "artificialisé" à mon goût (et 14 euros l'entrée pour une visite sans guide... vraiment trop cher !)
N'empêche qu'ici, j'ai mitraillé...
Une rose de porcelaine
Une orchidée
Et j'en passe...
Orchidée du jardin de Cantamerle
Heureusement, il n'y a pas que le jardin de Deshaies. Il y a aussi le très beau jardin de Cantamerle (sud de la Basse Terre), un "vrai" jardin, que l'on visite avec son propriétaire qui nous tient en haleine pendant une heure et demie en nous faisant sentir une multitude de plantes aromatiques et pour chacunbe d'elle on a droit à une recette !! alléchant ! J'ai découvert que la cannelle c'est de l'écorce, que la vanille est une orchidée (et une liane), qu'il existe une plante qui s'apelle basmati et qui a vraiment l'odeur du riz basmati (est-ce cette plante qui sert à "aromatiser" le riz ?), que la muscade est couverte d'une fort jolie gaine noire striée de rouge (excellente paraît-il) etc. C'était passionnant.
Balisier du jardin de Mi-Marie (gîtes An Ti Kaz La, Trois Rivières)
Difficile de choisir entre mes photos, je voudrais toutes les mettre... mais le mieux c'est de venir voir ça en vrai !
PS : je suis déçue du rendu de mes photos sur le blog... elles sont pas mal dégradées par rapport aux originales et je les ai pourtant téléchargées en haute résolution... pfff
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24 mars 2009
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C'est ce que nous avons vécu dans la boutique d'une distillerie de rhum (hum ! hum !) qui a eu la bonne idée d'exposer, aux côtés des dizaines de bouteilles aux saveurs différentes, de magnifiques poupons noirs. Pendant que Nico s'intéressait aux bouteilles, Alix s'est litteralement jetée sur une poupée... c'était fait, la poupée était devenue sienne, impossible de la lui enlever sans risque de créer une énorme crise et de passer pour des bourreaux. N'empêche... quand on est passé en caisse et que le prix affiché a subitement enflé de 50 %, on a fait la grimace et on a essayé de montrer à Alix une poupée plus petite, à un prix jugé plus raisonnable, mais ce fut un esclandre, la petite poupée a valsé dans la tête de la vendeuse... (oupssss encore toutes nos excuses) et nous nous sommes purement et simplement exécutés...
Un coup de foudre ça ne se raisonne pas ! 
Alix et son inséparable bébé Aya (c'est ainsi qu'elle l'appelle) Il faut quand même dire que depuis que nous sommes rentrés et qu'Alix a retrouvé SON bébé préféré (ma vieille poupée), Aya est quelque peu tombé en disgrâce... mais il dort quand même dans son lit tous les soirs. 
Qui dit distillerie, dit canne à sucre, voici un champs de canne (sur la Basse Terre). Nous en avons goûté de la fraîche : c'est comme boire du sirop.
Quant au rhum... ben pour des non amateurs, on s'est régalés ! mais chut j'en dit pas plus, pas politiquement corect... quand même, pour ceux et celles qui projettent un voyage en Guadeloupe, il faut absolument boire un planteur sur la plage de Grande Anse à trois Rivières (à la cabane créole). Il est divin et le patron est extra, en 5 minutes, on parle avec tout le monde, super ambiance.
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Elle se pavanait dans le jardin autour de 
Lui, nous observait depuis la muraille du Fort Napoléon à Terre de Haut (Les Saintes).
Je ne vous mets pas la photo du colibri (pas nette du tout) et malheureusement je n'avais pas de quoi prendre en photo les poissons que j'ai vu en faisant du masque tuba aux Saintes, mais c'était super à voir !
